Derrière chaque croyance, une réalité: quand la PNL croise Laurent Gounelle
Un funambule sous hypnose et en transe. Chaque jour, nous avançons sur le fil du monde, guidés par des silencieuses et tonitruantes certitudes qui orientent nos pas, façonnent nos décisions et nous donnent l’illusion de voir la réalité telle qu’elle est vraiment. Ce sont nos croyances : ces images ou représentations intérieures de nous-mêmes, des autres et de la vie, qui colorent nos émotions, influencent nos comportements et déterminent nos choix. Dans L’homme qui voulait être heureux, Laurent Gounelle montre avec une grande simplicité et une profonde justesse à quel point ces croyances sont puissantes et combien elles peuvent se transformer.
« Quand on est convaincu d’une chose, elle devient la réalité, notre réalité. » (L’homme qui voulait être heureux)
Les croyances comme un filtre du monde, comme un voile posé sur nos yeux
Nos croyances sont comme des lunettes colorées à travers lesquelles nous regardons le monde. Elles teintent nos regards, colorent nos relations, façonnent nos élans et parfois, nous enferment. Elles sélectionnent certaines informations, en occultent d’autres, et nous donnent constamment une version partielle de la réalité: celle que l’on souhaite (inconsciemment et consciemment) voir. Elles fonctionnent comme des œillères, nous privant d’une vision complète du monde.
Laurent Gounelle, dans L’homme qui voulait être heureux, en parle avec une simplicité désarmante :
« Ce que l’on croit de la réalité, du monde environnant, agit comme un filtre, comme une paire de lunettes sélective… »
En PNL, on emprunte cette pensée d’Alfred Korzybsk, scientifique et philosophe : « la carte n’est pas le territoire ». En d’autres termes, nous ne percevons pas le monde tel qu’il est, mais tel que nous croyons qu’il est. Ou: « Nous ne voyons pas le monde tel qu’il est, mais tel que nous sommes » (citation attribuée à Anaïs Nin).
Ce filtre est puissant: il ne décrit pas le monde, il le crée. Ce que nous croyons agit comme une prophétie autoréalisatrice. Si je suis persuadé que je n’ai pas de charisme, mes comportements vont traduire cette conviction, et les autres me percevront ainsi.
Les croyances, ces sortilèges du quotidien
Nous sommes comme des poupées vaudou guidés par nos croyances. Pensez-y : Si je crois que je n’ai rien d’intéressant à dire, je baisse la voix, j’évite les regards, et bientôt, on ne m’écoute plus. Si je crois que je peux apprendre, progresser, créer, etc. mon énergie change, et le monde me répond différemment.:
« Quand on est convaincu d’une chose, elle devient la réalité, notre réalité. » Laurent Gounelle
Nos croyances sont de petits sortilèges qui attirent à nous ce que nous attendons (même si nous n’en avons pas envie, même si nous ne le souhaitons pas).
Nos croyances: des prisons et des ailes
Certaines croyances nous portent et nous protègent, d’autres nous enferment ou nous paralysent. Et parfois ce sont les mêmes, à des intervalles de temps de vie différente. Elles conditionnent nos peurs, nos blocages, nos réactions, etc. Il y a par exemple cette peur du rejet qui finit par créer le rejet comme l’illustre Gounelle :
« C’est précisément lorsque l’on craint d’être rejeté que l’on finit par l’être, suivant le mécanisme des croyances. »
Toutefois, rien n’est figé. Une croyance, c’est une histoire qu’on se raconte, encore et encore et que l’on finit par croire. Et toute histoire peut se réécrire.
L’effet miroir des croyances
Ce que nous pensons de nous-mêmes rayonne vers les autres.
« Quand on se voit moche, les autres nous voient moches… Les autres nous voient comme nous nous voyons nous-mêmes. »
Changer le regard que l’on porte sur soi, c’est déjà changer le regard que le monde posera sur nous. En PNL, par exemple, nous travaillons souvent sur la transformation des croyances limitantes ou non soutenantes en croyances ressources : passer de « je ne suis pas capable » à « j’apprends et je progresse chaque jour » ouvre des portes insoupçonnées.
Choisir ses croyances, c’est plus choisir sa vie
La PNL nous invite à mettre en lumière nos récits ou nos certitudes intérieurs, et à les revisiter ou à les actualiser. La croyance soutenante et protectrice d’hier n’est peut-être plus adaptée et plus si soutenante à ma vie d’aujourd’hui. Les croyances sont comme des cages dorées : on s’y sent en sécurité mais on oublie qu’un autre horizon existe. À distinguer les croyances qui nous nourrissent et nous font grandir, de celles qui nous entravent, nous freinent.
Comme le rappelle Gounelle :
« Rappelez-vous que ce que l’on croit devient notre réalité. »
« Finalement… chacun se crée vraiment sa propre réalité, qui n’est… que le fruit de ses croyances. »
Explorer ses croyances, c’est reprendre du pouvoir sur sa vie. C’est oser interroger nos « vérités » héritées de l’enfance, de la société ou de nos expériences passées. Alors, pourquoi ne pas choisir des croyances qui ouvrent des portes ? Pourquoi ne pas croire en sa capacité à aimer, à créer, à transformer ?
En conclusion (et non, on ne vous spoile pas la fin de l’histoire)
Nos croyances façonnent nos perceptions, nos choix et nos relations. Elles peuvent nous enfermer ou nous libérer. La vraie liberté, c’est peut-être ça : oser regarder nos croyances en face, et choisir celles qui nous donnent des ailes. Parce qu’au fond, comme l’écrit Gounelle :
« On bâtit des théories qui servent nos croyances. »
Et si vous décidiez, dès aujourd’hui, de bâtir des croyances qui servent vos rêves, ce serait lesquelles ?
Source: les citations sont extraites du livre « L’Homme qui voulait être heureux », de Laurent Gounelle. A lire, et à relire
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Et ce afin d’aligner notre carte intérieure avec la vie que nous souhaitons réellement créer. Intéressé(e) ? Découvrez notre parcours certifiant en Programmation Neurolinguistique