Accompagner la Honte: la dévoiler, la comprendre, la dépasser et la transformer. Libérer le poids et retrouver un élan
Le pouvoir de la Honte: comprendre son impact, retrouver sa puissance. Honte qui me hante, m’enrage et m’engage. Elle est là, viciée, vissée au corps, corps physique – corps politique, corps systémique – tapie, muette mais pas sourde. Elle nous éteint et nous maintient éteint.te. Elle nous étreint, elle nous enserre. Mais … S’en sert-on ? La honte, c’est ce regard qui, une fois posé sur moi, me consume et me consomme. Sortir du silence, ouvrir un espace de dignité et réhabi(li)ter son identité.
« Comment je trimballe ce qu’on a fait de moi dans le reste de mon existence ? Où et comment trouver ma juste place ? Suis-je voué.e à l’échec pour ce que j’ai vécu et auquel j’ai survécu ? Faut-il s’en débarrasser s’émanciper ? Fuir ? Lutter ? Faire avec ? »

Vous voulez,
✔️ Oser voir ce que tout le monde « panse » tout bas,
✔️ Oser prendre le temps de s’arrêter sur « ce(s) moment(s) où tout s’est arrêté ». – Déplier ce qui vous a pli,
✔️ La regarder, sans complaisance, avec bienveillance.,
✔️ Ne pas avoir honte d’en faire une force,
✔️ Utiliser « l’autre, cet autre qui vous a humilié » pour vous en sortir digne
Rejoignez-nous pour cette journées de formation sur le pouvoir de la honte.
« La honte n’a pas besoin de courage pour naître, mais elle a besoin de courage pour être traversée. »
Pas de prérequis.
Le 12 juin 2026 . De 9h30 à 16h30. Au 52 rue Luther, 1000 Bruxelles.
Prix réduit (particulier /secteur non-marchand / bénévoles): 135 euros pour 1 journée. Prix entreprise: 220 euros pour 1 journée
Raison d’être de la formation
« Nul ne sait ce que peut un corps » (Spinoza)
La honte est le silence de ce qui voudrait exister. Elle est là, viciée, vissée au corps, corps physique – corps politique, corps systémique – tapie, muette mais pas sourde. Elle nous éteint et nous maintient éteint.te. Elle nous étreint, elle nous enserre.Mais …S’en sert-on ?
La honte, c’est ce regard qui, une fois posé sur moi, me consume et me consomme. Et si, le temps d’une journée, on s’émancipait ? On lève le camp, on la change de camp, et on s’ouvre un « quand » des possibles ? On met en mouvements un corps qui n’oublie rien et qui se redresse pour aller de l’avant. Parce que la vie, l’être, le corps sont inséparables du mouvement.
La honte ne disparaît jamais dans le secret : elle se transforme dès qu’elle rencontre la lumière.
Objectifs de la formation
- S’interroger : la honte a-t-elle une histoire ?
- S’arrêter : la honte s’est-elle inscrite dans mon histoire ?
- Définir honte, culpabilité et responsabilité : même combat ?
- S’arrêter encore : quelle est la portée du regard de l’autre dans mon propre (?) sentiment de honte.
- S’interroger : s’efforcer de fuir la honte n’est-ce pas s’assurer qu’elle nous « rattrape »?
- Définir la « honte-tristesse », la « honte colère ».
- S’arrêter enfin : la honte peut-elle être un levier ?
Programme
Temps 1 :
Petit tour de la honte La honte, on en fait tout une histoire : La mienne, la tienne, l’histoire de tous ceux et celles qui nous entourent. La honte, c’est quoi, ça vient d’où et ça va où ? Ce qui est s’est passé peut-il être dépassé?
Temps 2
Au sein de ma famille, dans mon travail, dans mes relations et interactions sociales, dans la société civile – quelle que soit ma place – si la honte pouvait s’aborder comme une acte de désobéissance contre l’ordre établi ?
- Honte de ne pas y arriver, de demander de l’aide, de se sentir perdu, de dépendre, d’avoir échoué, d’être différent.
- Honte de vivre dans la rue, d’avoir subis un abus, d’en avoir commis un…
- Peut-on aider l’autre à sortir de la honte
La honte survit dans l’isolement ; elle se transforme dans la relation.
Méthode pédagogique
La honte, ça commence, peut-être -d’abord – dans le regard de l’autre. C’est pourtant avec cet autre, et tous ces autres, mis dans un groupe, que nous allons mettre la honte au défi.
Parti pris :
- Ce qui a été blessé par le regard de l’autre peut aussi être guérit par le regard d’un autre.
- Le groupe, après vous, constitue la matière première de cette formation.
- Petits détours par la littérature et la philosophie, sans prise de tête, pour entendre ceux et celles qui ont osé en parler.
- Ici, pas de déballage : on ne met pas ses hontes sur la table.
- On s’interroge sur celles qui ont marqué son histoire et on en fait ce que l’on veut/peut.
- Par contre, on met son coeur sur la table (et pas que!) pour parler de sa place de professionnel.le et/ou ou de proche: comment accompagner l’autre dans sa « honte-tristesse » pour en faire une « honte-colère ».
- Où comment sortir de la sidération et se mettre en mouvement, dans un élan vital qui n’évite pas la honte et en fait, peut-être, un levier.
Formatrice
- Formée comme enseignante,
- Déformée par la thérapie stratégique, puis par la thérapie systémique familiale et des organisations,
- Remodelée par l’ approche analytique et philosophique,
- Façonnée dans la pratique clinique de la psychiatrie pour adolescent.es,




















