Une croyance est une pensée que je considère être la vérité, c’est-à-dire que pour moi, cette pensée, est un prisme déformant de la réalité que je vis au quotidien.

Exemple de deux frères : L’un est en prison, multirécidiviste, et l’autre grand financier. Tous deux expliquent leurs situations de la même manière. « Si vous aviez eu le père que j’ai eu, vous n’auriez pas pu faire autrement ». Leur point commun est donc d’avoir eu le même père mais l’un s’est construit sur des croyances limitantes et l’autre sur des croyances porteuses.

La réalité vécue par ses deux frères est la même, c’est l’interprétation qu’ils ont eu des événements qui est différente et a amené à  des croyances différentes.

 

Il faut savoir que 80% de nos croyances ne nous appartiennent pas, elles nous ont été transmises.

Lorsqu’une personne croit qu’elle n’est bonne à rien et que son travail est une corvée, le bagne : Elle angoisse, elle annule ses capacités, elle prend le comportement de « bonne à rien » et trouve, dans l’environnement des gens pour lui démontrer qu’elle a raison.

Si vous avez des croyances limitantes, paralysantes à votre sujet, au sujet du monde et de ce qui vous entoure, toute votre vie en est influencée.

ALORS COMMENT EN CHANGER?

Voici déjà un petit exercice qui peut vous aider:

1. Déterminez une croyance limitante. Dans quel défi, ou situation professionnelle je me sens bloqué ?

Quand je dois m’exprimer en public pendant une réunion d’équipe, je perds tous mes moyens: ma voix tremble, je transpire,…

2. Quand vous avez trouvé cette situation, demandez-vous ce qui vous empêche d’avancer ? Quelle est votre croyance ?

Je me dis que je ne vais jamais y arriver! Que je suis nul! Que parler en public, c’est vraiment pas mon truc!

3. Maintenant vous allez imaginer que c’est votre meilleure amie qui vous raconte ça. Que lui diriez-vous ? Si ça marche, vous avez déjà à la conscience les ressources pour commencer à vous en libérer.

Je lui dirais que pendant nos sorties entre ami(e)s, c’est toujours elle qui nous tient en haleine avec ses histoires drôles! 

4. Quel élément majeur de votre passé aurait pu donner naissance à cette croyance ?

Je me souviens du petit Thomas, je devais être au début de mes primaires. Je récitais ma poésie devant la classe, c’était le « corbeau et le renard », et il s’est moqué de moi. Après ça, tous les enfants m’ont traités de camembert pendant des semaines.

5. A partir de cet événement, retourner avec votre regard d’adulte pour l’interpréter autrement. Donner vous des ressources à ce moment là pour donner un nouveau sens à ces événements.

De quoi aurait eu besoin l’enfant que j’étais? D’humour! Et d’un esprit décalé! 

Je leurs aurais dit: « Moi je suis peut-être un camenbert, mais au moins, MOI, le corbeau et le renard se battent pour m’avoir! »

 

Vous voulez explorer vos croyances?