Derrière le terme programmation, il y a la notion d’apprentissage.

Il faut savoir que depuis notre naissance, nous avons appris à faire les choses d’une certaine manière, nous avons tous une manière de s’exprimer, de se déplacer, de faire ou ne pas faire.

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De plus, suivant l’endroit où nous avons vécu et la culture qui y était liée, nous avons également pris un certain nombre d’habitudes.

L’ensemble de ces comportements et de ces habitudes constituent, en un sens, la personne que nous sommes devenue. On pourrait dire que notre cerveau s’est programmé à travers ces différents comportements, que ce sont nos programmations.

Être conscient que certaines d’entre-elles nous aident et que d’autres nous limitent, s’avère utile, voire pour certains, nécessaire.

Il peut, en effet, nous arriver d’être tellement identifié à notre programmation, qu’il nous est impossible de réaliser que nous sommes enfermés dans un système automatisé.

Le premier apport de la PNL sera donc de développer cette capacité à prendre conscience de nos automatismes afin de devenir observateur de ces deniers, plutôt que nous identifier à ces derniers.

 

Ensuite le terme Neuro, car la PNL s’intéresse à cette fascinante machine qu’est notre cerveau et surtout notre système neurologique. En réalité, toutes ces programmations vont avoir un impact direct sur notre façon de penser et la représentation que nous nous faisons du monde. C’est ce qui fait que face à un évènement similaire, nous aurons tous une perception différente de celui-ci.

Nous avons tous, au fur et à mesure des années, développé des filtres entre nous et la « réalité » qui impactent notre perception des faits, c’est « notre carte du monde».

Un des présupposés de la PNL est le suivant : « la carte n’est pas le territoire » ; Le territoire étant la description factuelle d’un événement et la carte, sa perception par l’individu. La PNL nous invite à décoder et à comprendre notre carte du monde et la manière dont elle s’est construite ; Pour ensuite, et surtout, susciter en nous la curiosité de découvrir et de comprendre celle de l’autre.

 

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Le terme linguistique, quant à lui, fait référence au langage. Nous l’utilisons en permanence pour échanger avec les autres, mais également dans notre monde intérieur, pour échanger avec nous-mêmes. Cela se traduit notamment par les représentations que nous nous faisons des évènements, à l’aide de nos 5 sens, et qui conditionnent nos réactions.

 

 

Ce qui est important de comprendre ici, c’est à quel point les mots sont porteurs d’expériences et d’émotions.

Si nous comprenons la façon dont une personne parle et ce qui se cache derrière les mots qu’elle utilise, nous pouvons plus facilement comprendre pourquoi elle réagit de telle ou telle manière et adapter notre communication à l’autre pour qu’elle soit plus fluide et efficiente.

 

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Enfin le but ultime de la PNL, grâce à ces différentes portes d’entrée, sera de s’attarder sur des personnes ayant un talent particulier pour permettre à chacun de le développer à son tour. Prenons par exemple Walt Disney, que nous l’aimions ou non, cet homme a eu le génie d’organiser son entreprise afin de pousser à son paroxysme la créativité de ses équipes. La PNL a permis de « modéliser » cette stratégie d’excellence pour en créer un modèle.

Dans ce cas précis, cela a permis d’identifier, en résumé, qu’il avait structuré l’espace selon des fonctions différentes : un espace rêveur, un autre de réalisation et enfin un critique. Chaque espace étant au service du précédent. Simple, efficace et adaptable à sa créativité personnelle, à celle d’équipes et de collectifs.

La PNL est donc un modèle qui est fondé sur la question « Comment font les gens qui réussissent ? » ; « Comment ça marche quand ça marche ? »

 

Par exemple : « Comment fait Erickson pour mettre en hypnose aussi facilement ? »

 

 

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